ROBIC SALUE L’AUDACE DE SES CLIENTS. VOICI L’HISTOIRE INSPIRANTE DE LACROIX BOARDS!

À nouveau, une innovation québécoise pour les adeptes de sport extrême en milieu urbain rayonne partout sur la planète grâce à LACROIX BOARDS CO., spécialisée dans la fabrication de planches électriques haut de gamme, alimentées par batterie.
Depuis quelques années, Alexandre Archambault, avocat de formation, cherchait un nouveau moyen de transport pour se déplacer vers son lieu de travail au centre-ville de Montréal. En 2017, il s’est concentré sur la possibilité de développer une planche à roulettes qui pourrait lui permettre de jumeler sa passion au côté utilitaire de l’objet.
Il s’est alors mis à investiguer les différents fabricants et distributeurs de planches pour finalement y trouver une planche composée de roues gonflables mais qui semblait comporter des enjeux importants de déconnexion avec les freins. Il y avait là une opportunité d’améliorer le produit.
C’est ainsi que l’idée de développer un produit haut de gamme, sécuritaire et accessible uniquement aux adeptes de sports de planche est née dans l’esprit d’Alexandre et de son frère Patrick. Les deux frères se sont alors joints à une communauté de spécialistes en sports de planches afin de dénicher des conseils et trouver des partenaires afin de développer ce qui deviendra le nec plus ultra dans le domaine.
« L’idée première était de trouver des experts, des ingénieurs, pour nous aider à fabriquer un prototype pensé et dessiné par mon frère et moi. Deux ingénieurs nous ont aidés à concrétiser notre projet et notre planche est née. » affirme Alexandre Archambault.
En mars 2018, la planche LACROIX et son support à batterie ont donc été offerts à la communauté de planchistes qui comptait, à ce moment, 1500 membres actifs un peu partout dans le monde. L’origine du nom LACROIX vient du Mont-Royal et de sa mythique croix. Les frères Archambault ont monté des centaines de fois le chemin Camilien-Houde avec leurs planches et, au sommet, la croix s’est imposée comme une belle inspiration.
En juin 2018, en raison de la popularité de sa planche et d’un carnet de commandes de plus en plus chargé, Alexandre Archambault décide de quitter le cabinet où il travaillait depuis plusieurs années pour se consacrer à la fabrication et la commercialisation de leur récente innovation.
« Depuis 2018, je fais de la gestion de croissance. Nous avons également conceptualisé trois nouveaux modèles depuis mai 2019. Nous sommes une petite équipe de dix personnes qui se dédie à livrer des produits ultras performants et haut de gamme à des adeptes de partout dans le monde, notre clientèle est très nichée. »
En effet, les produits de LACROIX BOARDS CO. ne sont pas accessibles à tous. Il faut d’abord maîtriser le sport qui se qualifie de sport extrême puisque les planches peuvent atteindre une vitesse théorique de 150 km/h. Pour pratiquer ce sport, on recommande de porter des vêtements de protection ainsi qu’un casque pour éviter les blessures en cas de chute. C’est à l’aide d’une manette que l’adepte peut calibrer sa vitesse et activer les freins. La jeune entreprise accorde une attention particulière à tous les aspects de sécurité liés à ses produits
« Nos clients sont des amateurs de sports extrêmes âgés de 30 à 50 ans. Ils recherchent des sensations fortes et ont les moyens financiers de se procurer un produit qui se détaille à quatre mille dollars américains. C’est un sport qui comporte des risques de blessures importantes. Il faut être expert, on ne commence pas à faire de la planche sur des planches LACROIX. » précise M. Archambault.

En ce qui a trait à la réglementation, Alexandre Archambault explique qu’il y a une zone grise et que des discussions avec la ville de Montréal pour l’arrivée d’un nouveau mode de transport personnel électrifié.
« Nous sommes pour le port du casque obligatoire et possiblement ouverts à ce qu’il y ait une formation éventuelle et même d’immatriculer les planches. Nos planches sont sécuritaires avec leurs lumières de freins de jour et de soir et nous accordons une importance capitale à la sensibilisation auprès des usagers. Il va sans dire que le respect des limites de vitesse est élémentaire. » dit-il avec beaucoup de transparence.
Pour ce qui est de l’avenir, l’entrepreneur de 38 ans envisage de se mesurer au marché chinois en faisant l’acquisition d’un espace commercial pour produire de 5 à 6 fois plus de planches LACROIX à un coût plus abordable. À court terme, il veut aussi développer des produits collatéraux haut de gamme qui s’ajouteront à la centaine de produits en vente sur le site web de lacroixboards.com.
En tant qu’avocat, Alexandre Archambault admet qu’il doit se défaire de certains réflexes puisque la pratique du droit est plutôt solitaire. Il dit devoir s’ajuster et cesser de vouloir tout faire par lui-même, apprendre à gérer son temps, faire confiance et déléguer. La formation d’avocat est, selon lui, la meilleure pour faire le saut en affaires puisqu’il a une grande facilité à évaluer les risques, ce qui est majeur pour une entreprise en démarrage.
ROBIC félicite Alexandre Archambault et son frère pour leur audace et leur grande détermination qui leur permettent aujourd’hui de faire leur marque dans un marché qui gagne en popularité et qui roule comme sur des roulettes… grâce aux planches LACROIX!